J’ai longtemps cru que j’étais bordélique.
Très longtemps.
Comme j’ai longtemps cru que j’étais flemmarde.
Très longtemps.
Puis un jour j’ai compris.
J’ai compris que dans mes moments de grande flemmardise, principalement quand mes enfants partaient chez leur papa, je me ressourçais. Ils étaient mes moments à moi, nécessaire pour recharger mes batteries. Certains en profitent pour sortir, pour faire la fête. Moi j’avais besoin de buller. Juste buller. Lire, regarder des films, ne rien faire, dormir, peindre…
J’ai compris aussi que je n’étais pas bordélique, c’était juste ma façon à moi de lâcher le cadre permanent que je m’imposais. Parfois je ne faisais plus rien, juste pour mieux matérialiser que je lâchais prise, que je m’accordais le permis de buller.
Et le jour où j’ai compris, ça a tout changé.
Je n’ai plus culpabilisé d’avoir besoin de ces moments de flemme bordélique.
Et du jour où je n’ai plus culpabilisé de les vivre je me suis permis de buller plus souvent, m’accordant des bulles d’air quotidiennes là où je ne m’octroyais avant de buller que 1 week-end sur 2 et un p’tit peu des vacances (vu que je travaillais quand les enfants étaient chez leur père).
Et vous savez quoi ?
Depuis que je suis la reine des bulles je me trouve beaucoup moins flemmarde et bordélique. Je sais juste que j’en ai besoin pour mieux créer ensuite, en douceur et non plus en force.
Alors oui je ne suis pas bordélique. Je suis créative.
Ces bulles d’air me nourrissent et nourrissent ma créativité ❤
Et je sais que mon équilibre est dans le respect de ma créativité ❤